Ce volet reprend le système de Jobs du premier épisode, mais, cette fois-ci, de manière plus approfondie ; une vingtaine de "Métiers" vous sont proposés, tels que Sorcier, viking, voleur ou érudit... Bien entendu, chaque classe possède ses propres avantages tout comme ses inconvénients, et vous pourrez décider de changer de métier à loisir en cours de jeu. Magies noires, blanches et invocations répondent présentes. Une chose intéressante à noter est que les magies dans FFIII sont considérées comme des objets qui, en tant que tels, peuvent être échangés sans difficultés entre vos personnages. L'équipe de départ ne change pas ici. Vous croiserez toutefois certains personnages au cours de votre aventure, chacun vous aidant à sa manière. Final Fantasy III a repris de nombreux éléments ayant fait le succès des 2 premiers épisodes, comme la découverte finale d'une force maléfique infiniment supérieure à celles rencontrées pendant l'aventure (Zande n'est rien en comparaison de Dark Cloud), ou encore les personnages que l'on sauve et qui se rallient à notre cause (les guerriers des ténèbres). La réalisation est hallucinante pour un jeu 8 bits. Ce sont les plus beaux graphismes de la Famicom : fins, originaux, variés et avec un nombre de couleurs impressionnant pour l'époque. De plus, Uematsu a réalisé des thèmes vraiment forts. Que ce soit au niveau musical ou sonore, il y a de quoi être sous le charme... En ce qui concerne le travail d'Amano sur ce projet, il est vraiment de haut niveau. Les personnages sont définitivement attachants. On se rend compte de l'incroyable mais peu orthodoxe talent du "maître au pinceau". Du côté des nouveautés, il est important de signaler l'apparition des Moogles qui, à l'époque, étaient loin des adorables créatures qu'ils sont aujourd'hui. Avec ce jeu, Square n'est plus considéré comme un "copieur", mais comme une société qui innove pour le plaisir des joueurs.