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Final Fantasy règne sur la Super Nintendo mais Enix annonce une version SNes de Dragon Quest V, pour septembre 1992. Square doit se secouer et sort plus tôt que prévu Final Fantasy V. Cet opus s'annonce comme le meilleur de la saga jusqu'alors.

Final Fantasy V... Un chiffre romain qui fait penser au V de la victoire. Plus de deux millions d'exemplaires vendus, un système de jobs qu'on ne peut plus pousser, des personnages auxquels on commence vraiment à s'attacher... Cet épisode marque un tournant. Lorsque le jeu débute, on découvre le héros, Butz, juché sur son chocobo. Ce jeune homme est un aventurier qui va là où ses pas le mène. Tout à coup, un bruit énorme se fait entendre : une météorite vient de s'écraser ! En allant l'examiner, il tombe sur une jeune fille, Reina, et un vieillard amnésique qui se souvient tout juste de son nom, Galuf. Butz sauvera ces deux personnages d'une attaque de gobelins et les escortera ensuite dans la ville de Tycoon... où ils seront fait prisonniers par des pirates après s'êtres montrés trop curieux. Le chef des pirates, Faris, les épargne lorsqu'il découvre que Reina possède un médaillon identique au sien. La coïncidence est troublante... Le quatuor se dirige ensuite vers le temple du Vent, cet élément de la nature semblant ne plus vouloir souffler depuis le début de l'aventure. Ils s'aperçoivent alors que la cristal a été brisé et ses morceaux éparpillés. En allant l'examiner les autres cristaux - ceux du Feu, de la Terre et de l'Eau - le constat est invariablement le même. Bientôt l'aventure prend un autre tournant : les identités véritables se découvrent et un voyage dans un univers parallèle s'avère bientôt nécessaire. Il reste un long chemin à parcourir...

Scénario et système de jeu

Final Fantasy V se montre intéressant à deux points de vue. Le premier concerne l'histoire en elle-même, riche en rebondissements. Le joueur apprend au fur et à mesure des histoires incroyables concernant ses héros : Faris est en fait une femme, c'est la sœur de Reina, et son vrai nom est Sarisa (pas mal de cachotteries donc), Galuf est en fait un extra-terrestre - eh oui, puisqu'il vient d'un autre monde - et il combat une entité diabolique du nom d'ExDeath... Pour être franc, le scénario se révèle totalement irrationnel mais les ressorts dramatiques fonctionnent et c'est bien ça le principal. Pour ce qui concerne le système de jeu, on retrouve les mêmes bases que dans FFIII, le "job system" étant géré évidemment de façon plus poussée. Vous ne pouvez incarner qu'un nombre relativement réduit de personnages pendant l'aventure, mais ils possèdent chacun des possibilités d'évolution stupéfiantes. Le jeu comprend en fait 22 classes de personnages : moine, ninja, samouraï, dresseur de monstres, danseur (!), dragoon (pour dragon knight, ou chevalier dragon)... Le choix est vaste. La nouveauté, ici, vient du fait que vous pouvez choisir d'occuper une classe pendant un moment, puis d'en changer en conservant les avantages que vous procurait la classe précédente. Par exemple en devenant ninja (ils peuvent s'équiper d'une arme en chaque main) puis chevalier, vous vous transformer en une formidable machine de guerre capable de se battre en même temps avec deux épées lourdes, ce qui n'est pas rien. Les variantes sont nombreuses et tout cela apporte un côté réfléchi et stratégique intéressant pour ce qui concerne l'évolution de votre équipe.

Faux espoirs en série...

A l'origine, FFV devait sortir aux États-Unis sous le nom de FFIII. Le projet fut toutefois abandonné et les joueurs américains se firent bien des fausses joies. En 1995, Squaresoft ressuscite le projet en prévoyant la sortie de FFV aux USA sous le nom de "Final Fantasy Extrême". Seulement voilà, début 96, Square procède à des restructurations majeures aux États-Unis, des bureaux se ferment à Redmond tandis que d'autres s'ouvrent à Los Angeles et Honolulu et Square s'associe à Sony délaissant Nintendo. Ceci additionné au fait que les consoles 16 bits sont clairement en fin de carrière, aura définitivement raison de FF Extrême. Projet renaissant de ses cendres, FFV est de nouveau annoncé, cette fois sur P.C, par Eidos, qui prévoit de sortir FFV et VI après FFVII. Finalement le projet sera également annulé. Mais miracle Final Fantasy Anthology, sur Playstation regroupe aujourd'hui FFV et VI et devrait est sorti en Europe actuellement. Alléluia, il aura fallu être patient... Finalement ce fut Final Fantasy Anthology qui sorti en Europe mais avec FFIV et FFV (aux USA c'est bien FFV et VI). Le jeu n'a cependant pas été traduit en francais. M'appuyant sur ce support tous les noms ici seront les noms US (traduits la plupart du temps).

Dates de Sortie
 
Super Nintendo
Japon
06/12/92
PlayStation
Japon
19/03/98
Etats-Unis
30/09/99
France
17/05/02
 
 

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